FERRARI, UNE TROUBLANTE ITALIENNE

Publié le par Lino Bacco

Ce week-end Ferrari fête ses 60 ans. Des invités - principalement les owners les plus fidèles - et des journalistes venus des quatre coins de la planète sont invités pour célébrer la marque au Cavallino Rampante (Cheval cabré qui n'était autre que l'écusson de l'as de l'aviation de la première guerre mondiale, Francesco Baracca), la seule qui ait participé au championnat de Formule Un depuis sa création jusqu'à nos jours.
A Maranello on parlera de la nouvelle ligne technique de Ferrari et des nouveaux défis que se sont lancés ses quelques 900 ingégneurs en ce début de siècle...Des voitures qui seront encore plus légères, toujours plus puissantes et plus sécurisées. Pourquoi pas électrique...
Ferrari c'est un véritable mythe. Je me souviens, dans le cadre de la candidature du Maroc au Mondial 98, nous (Le regretté Me Abdellatif Semlali, alors en charge du dossier  et votre serviteur) avions rencontré Luca Cordero de Montezemelo, président de la Scuderia et ex-patron d'Italia 90, qui nous avez assuré de son soutien mais aussi de son expérience. Mais de cela j'en reparlerai un autre jour. 
Après la séance de travail qui s'était tenue à Maranello, nous avons été convié sur la piste de Fiorano pour un tour de piste avec la fameuse F40. Bien sûr pas question de se mettre au volant. Un pilote d'essai nous servit donc de chauffeur. 
Je ne vous dit pas les sensations. D'abord lorsque cette lame rouge vous arrive de face. C'est comme si Monica Bellucci venait à votre rencontre, en se déhanchant et en vous envoyant un sourire évoquateur du genre: "Tu vas voir mon coco ce que je vais te faire!". 
Le bolide s'approche à pas feutrés, tel une panthère...Les coups d'accélérateurs libèrent une musique envoutante. Et me voilà embarqué. En 4 secondes nous sommes déjà à 100 à l'heure. Le premier virage arrive. Je me dis , c'est pas possible on va dans l'herbe. Tu parles, l'enchaînement est prodigieux. Vous avez l'impression d'être sur un TGV qui roule à ras du sol. Une symphonie tricolore, l'azur du ciel, le gris du macadam et le vert du gazon. Et cette musique, à faire pâlir Richard Wagner...Vrooooooom,vroooooooom.
On franchit la ligne d'arrivée et la F40 s'immobile à la manière des avions qui s'amarrent sur un porte-avion. J'ouvre la portière mais j'ai du mal à m'extraire de l'habitacle. Une sensation d'ivresse monte en moi. Depuis j'ai compris ce que signifie se griser de vitesse...Depuis j'ai compris pourquoi on peut attendre deux ans entre le moment de la signature du contrat d'achat et le moment où l'on sort de chez le concessionaire au volant de SA Ferrari
Pour les sceptiques voici un cliché de la Scaglietti produite à 60 exemplaires. Chaque modèle étant personnalisé et s'identhifiant à une saison de course. 

612scaglietti-ouverture.jpg

 

 

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Excellent, à quand Alonso chez Ferrari, avec le coup de trafalgar de Mac Laren (mises au point de alonso offertes à hamilton et autres avantages).<br /> Pour les fans de F1 cliquez la dessus, vous verrez le grand Alonso d grand prix de Hongrie d'il y a deux saisons. Un génie...<br /> http://coronight.skyrock.com/15.html
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L
Je ne sais pas si Alonso ira un jour chez Ferrari mais je suis certain que pour un garçon comme lui, mucho latino et surtout admirateur de l'italie (il s'exprime parfaitement dans la langue de Dante alors que Schumacher n'a jamais tenu à la parler correctement), il eut été préfèrable de signer pour Ferrari. Chez Mac Laren on reste so British et Hamilton fait rêver les anglais...Comme on dit à Wimbledon, ADBANTAGE HAMILTON.
L
çà donne effectivement l'envie d'en posséder une mais cela restera très probablement.......un rêve!
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L
Tu as raison fils. Deux possibilités pour les vieilles canailles de notre âge. Le loto ou bien Paris Hilton, complètement shootée qui nous prend, toi pour Brad Pitt et moi pour Georges Clooney...et s'enthousiasme de nos prestations.