MERCI PAPA

Publié le par Lino Bacco

 

PAPA-P--ques-06.jpg
Il y a un an, mon père nous quittait. A vous tous mes amis et en particulier ceux qui l'ont connu, je vous demanderai d'avoir une pensée pour lui. Il appartenait à cette génération d'hommes droits,de principes. De ces hommes qui ne demandaient rien mais étaient toujours prêts à partager avec les autres. De ces hommes qui respectaient leur prochain et étaient respectés. De ces hommes qui ont participé, chacun à leur manière, à l'édification du Maroc. Chaudronnerie et construction métallique étaient son pain quotidien. Quel bonheur que celui de l'accompagner sur ces chantiers disséminés un peu partout. Quelle fierté, lorsque le directeur des travaux de l'OCP le félicita du travail qu'il avait accompli avec son équipe lors de la réalisation en un temps record du réservoir d'eau de Boujniba dans les années soixante. SCCRN-vq-Coupe-du-Maroc-1934.jpg
Mon père était également footballeur. Il n'a connu qu'une seule équipe, le SCCRN - Sporting Club Cheminots des Roches Noires. C'était le buteur attitré de l'équipe.Grand mais plutôt longiligne, il vait un gauche meutrier se plaisait à dire le regretté Tatou La Barbera, historien du club...Car mon père ne parlait jamais de ses exploits. Comme lorsqu'il avait marqué cinq buts en un quart d'heure en coupe du Maroc...Vous savez maintenant de qui je tiens la passion du foot même si mon père n'avait jamais accepté que son fils puisse s'adonner un jour au rugby...

Publié dans FOOTBALL

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
S
Salut Loulou,<br /> Une petite rectification s'impose dans la photo de l'équipe des R.N., vainqueur de la Coupe du Maroc. Entre Norbert ABAD et VENTURA, c'est NASCIMENTO et non CUCUNATO.<br /> Amitiés<br /> DEDE
Répondre
S
Mon cher Luigi,<br /> Le premier anniversaire du décés de ton cher père m'a échappé et j'en suis profondément désolé. Te dire que je l'ai bien connu est banal et tu le sais mieux que quiconque. Nos parents étaient liés par une indéfectible amitié. Je ne vois pas grand'chose à ajouter à ce qui a été dit plus haut. J'ajouterais simplement que ton père était la joie de vivre personnifiée. J'ai trop peu de souvenirs en mémoire concernant sa carrière de footballeur , sinon quelques flashs de matches joués au premier Stade Lendrat. Mon père nous disait de lui qu'il avait une "patate" du gauche meurtrière, et qu'il aurait pu faire une belle carrière de boxeur, son crochet du gauche n'était pas mal aussi.<br /> Notre ami Jo l'a dit, ton père était l'un de ceux qui ont porté haut et fort notre cher S.C.C.R.N., avec les frères MARCHESE, POMARES, ZINNA, VEGA, PRADEL, mon père et d'autres encore.<br /> Mes amitiés à toi et les tiens<br /> DEDE
Répondre
X
Salut Lino, j'etais tout petit mais je me souviendrai toute ma vie des moments que je passais avec ton papa, c'etait un peu le grand pere que je n'ai jamais connu, parmi les choses qui m'ont marquées, il y avait la fois ou il m'expliquait pourquoi il etait heureux que Verone gagne le championnat (années 80), et aussi la casssete de Maradona que je ragardais chez lui et où j'ai eu la revelation que c'est un hors concours. Aussi quand je revenais du college et qu'il jouait a la petanque au parc en face de la gare. Enfin la joie de voir Rossi, conti & co lever la coupe du monde en 82, apres la deception du match de l'Espagne contre l'allemagne en poules de quart.<br /> J'ai dit à ma mére le soir de la derniere finale que j'avais pensé à lui lorsque la squadra a levé la coupe du monde.<br /> Ciao Lino
Répondre
L
Merci Xavier. Tu l'as bien connu toi, tes parents et tes frères. Mais je crois que tu étais son préféré. Mon père aussi pensait que Maradona était unique...Tu n'es pas le seul à avoir pensé à lui le jour de la finale. Mon ami M'Hamed Zeghari m'avait envoyé un SMS après la victoire: C'est pour ton père...Il était très fatigué les derniers jours. A la clinique, il n'avait pas pu terminer le match Italie-Australie. Lorsqu'il s'est réveillé il m'a demandé le score. 1-0, un penalty de Totti à la dernière minute. Il m'a répondu, c'est bien mon fils. Comme si j'étais pour quelque chose. Ce fut le dernier match de sa vie.
R
Caro Luigi<br /> Je n'ai pas connu ton père, mais tu en parles avec tellement d'amour et d'admiration, que j'ai un peu l'impression d'avoir partagé avec toi ces moments intenses et merveilleux oû l'on se trouve avec des êtres qui nous sont immensément chers <br /> Je comprends d'autant mieux ce que tu ressens que j'ai éprouvé ce mème genre de sentiment pour mon père, décédé à la fin de l'année 1976, et qui était un homme immense d'amour de droiture et d'honnèteté.<br /> De tout coeur avec toi<br /> Roberto
Répondre
L
Comme je disais, ils étaient venus du sud de l'Italie à travers la Tunisie. Avec pour seul bagages, la volonté de travailler, de créer une famille et délever correctement leurs enfants et surtout de leur faire faire ce qu'ils n'avaient pu faire. Et surtout poursuivre des études car à treize ou quatorze ans il fallait travailler et aider la famille...ILa famille, l'école et  l'apprentissage constituait un tryptique incontournable. A eux trois ils forgeaient des hommes. Des vrais. Travailleurs et honnêtes. Respectueux et respectables. Des hommes qui s'étaient parfaitement intégrés. Il faut dire que les Siciliens avaient retrouvé la même terre, les mêmes senteurs. Faut-il rappeler que le flux migratoire était inversé à cheval du XX° siècle? A l'époque c'étaient les Siciliens qui débarquaient clandestinement sur les côtes tunisiennes. Les Maltais aussi. Eux qui refusent aujourd'hui d'acceuillir mêmes les dépouilles des disparus en mer. Sans compter les 23 pays de l'UE refusent d'aider l'Italie, la Grèce et l'Espagne dans l'accueil et l'intégration des clandestins. Les temps ont changé, l'homme à changé. On ne remerciera jamais assez nos parents pour les formidables leçons de vie qu'ils nous ont prodiguées.  
J
Je n'ai pas connu Papa LOBIANCO , mais si , ( comme dit le dicton )( tel père tel fils ,) ce devait être un homme formidable , et pétri de gentillesse , ( à la Luigi ) .<br /> Tu as raison de nous faire connaître ton regretté Papa , on ne les a pas assez aimés ,( nos Papas ) mais une place dans notre coeur est reservée pour eux . Bien à toi Luigi . Amitiés . JMA
Répondre
L
A un an de sa disparition je tenais à dire combien nous l'aimions et combien il nous manque. Comme tu dis on ne les aime jamais assez. Les parents aiment d'une autre façon leurs enfants. Lorsque je restais un ou deux jours sans aller les voir, mon père demandait à ma mère: Où il est le gosse? Le gosse avait plus de 50 ans...