VIVE LE BASKET

Publié le par Lino Bacco

Ce soir un ami m'a entraîné au terrain du CMC pour le derby de basket qui opposait les Municipaux au Wydad. Mamma mia! ça faisait plus de 10 ans que je n'y avait plus mis les pieds. Avec beaucoup de plaisir j'ai revu des amis avec qui je partageais cette passion pour la balle au rebond. De mon temps...on se passionnait pour tous les sports car nous avions tous un copain ou un copain d'un copain qui jouait au basket, au hand ou au volley, qui pédalait ou boxait. Alors il était normal de faire le tour des terrains de sport pour les encourager.
Ah le basket! Parlons en. Les derbys CMC - WAC refusaient du monde. Il fallait arriver au moins deux heures avant le coup d'envoi. Et encore, vous n'étiez pas sur de trouver une place...Ce soir nous étions quelques centaines: trois ou quatre, pas plus. D'ailleurs les tribunes étaient clairsemées mais le spectacle plutôt de bonne facture. 
Eux au moins se dépensent? Au basket il n'y a pas de temps morts...à part ceux réclamés par les coaches. Les basketteurs sont les prototypes même du parfait sportif. Pourquoi? Tout simplement parce que cette discipline requiert toutes les qualités: il faut être costaud et avoir une condition physique exceptionnelle, allier la puissance à la finesse, il faut être adroit et intelligent pour faire le bon geste au bon moment, il faut avoir l'esprit d'équipe et être à la fois très doué individuellement, il faut courrir dans tous les sens, même à reculons ou latéralement, il faut être capable d'accélération souvent fulgurante, il faut sauter haut, toujours plus haut que l'adversaire. C'est aussi un sport qui demande une concentration et une implication extraordinaire. Au basket ce sont cinq hommes qui évoluent comme un seul, cinq qui défendent comme un seul et cinq qui attaquent comme un seul homme.

La générosité. Une autre qualité des basketteurs. La correction aussi et le fair play font partie du jeu. Certes il y a parfois quelques gestes d'énervement ou mal placés mais en général il existe un bon état d'esprit.

Pour la petite histoire le WAC s'est imposé grâce à son métier car à 30 secondes le CMC, même s'il était mené de 3 points, il avait la possibilité mathématique de revenir et forcer les prolongations.

J'ai promis à mes amis du CMC mais aussi à mes amis Wydadis de venir plus souvent au basket. J'ai passé un bon moment. Et je me suis dit que ceux là ne trichent pas. Ils donnent tout ce qu'ils ont et ne cherchent pas à tromper leur partenaires, leurs adversaires, le public et encore moins les deux arbitres. Au fait ils étaient un arbitre et une arbitre...Encore une leçon pour les autres disciplines. Vous ne croyez pas?

Publié dans SPORT

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
L
<br /> Nous y tenons mes consultants et moi même à traiter toute l'actualité mais aussi à sortir des sentiers battus et parler pourquoi pas de politique, de social, de culture et d'économie. Je pense que<br /> ça intéresse les sportifs que nous sommes, vous et nous.<br /> <br /> <br />
Répondre
M
Monsieur Lino<br /> je tiens a vous remercier pour tous ces bons moments que j'ai passer en écoutant vos analyses de matchs, vous avez bercer mon enfance avec votre voix et vos commentaires, j'ai appris la passion du foot et le respect avec vous.<br /> quelle chance a le Maroc d'avoir quelqu'un comme vous!<br /> alors bravo l'artiste.
Répondre