TITO TOPIN, UN CASABLANCAIS DOC*...

Publié le par Lino Bacco

Lorsque Tito Topin m'a informé de la publication de son dernier roman, Les Enfants perdus de Casablanca, et qu'il m'a dit qu'il allait venir à Essaouira pour le Festival Gnaoua je n'ai pas pu résisté, je l'ai appelé et on a convenu d'un rendez-vous à l'antenne.

Il y a quelques mois, à la Villa des Arts, j'étais parmi la poignée de casablancais DOC (Dénomination d'origine contrôlée) ou d'adoption qui étaient venus pour la présentation de Photo Finish, roman noir de mémoire mais aussi voyage nostalgique dans le Casa des années cinquante. 

Publiciste, dessinateur, romancier et scénariste, Tito Topin est célèbre surtout pour être le père de la série télévisée Navarro, au total 109 épisodes...

Ce matin, Mars Attack a vécu un autre grand moment de culture (comme me disait un auditeur). Une vingtaine de minutes qui ont filé comme l'éclair, Tito Topin s'est prêté avec gentillesse et simplicité aux questions-réponses. Son parcours, de Casablanca à Navarro en passant par le service militaire (deux fois dégradé...), le Brésil, l'AGEP une agence de pub créée à Casa avec deux amis marocains, la BD et Jean Yanne et le Bureau d'Investigations pour la Défense des Espèces.

Un parcours fantastique et une imagination sans fin. Et deux autres romans signés depuis le début de l'année: Des rats et des hommes et Les enfants maudits de Casablanca. Son dernier service, l'histoire d'un trio étéroclyte composé d'un soldat US, d'un pied-noir et d'un avocat marocain. Tous trois sont fous de la même femme, Gabrielle. Un superbe roman d'amour à suspens où personnages de fiction se mêlent à ces grandes figures de la Seconde guerre mondiale que sont le Général Patton, Winston Churchill ou encore Charles De Gaulle. Que du bonheur, nostalgique du Casa d'hier et d'avant-hier, (ne pas) s'abstenir... 

*Dénomination d'Origine Contrôlée

Publié dans MON CASABLANCA

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R
<br /> Pour rectifier Lino des grands moments de culture on en vit pratiquement tous les matins avec vous et votre équipe matinale, vous réussissez toujours à nous faire oublier les peines quasi matinales<br /> casablancaises.<br /> J’ai suivi hier matin (comme tous les matins d’ailleurs) le passage de Tito à l’antenne, juste énormissime figure, des rats et des hommes me tente particulièrement comme livre (rapprochement avec<br /> l’incontournable œuvre des souris et des hommes me donne déjà des idées.)<br /> On sera avec vous encore une fois pour les matinales du festival de Souira et sans faute sur place demain pour le dieu vivant Butragueno.<br /> <br /> <br />
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